TÉMOIGNAGES

« Pour un alcoolique comme moi, un verre c’est déjà trop et mille verres pas assez. »
« Au début, ce n’était pas méchant, basé sur la convivialité »
Si j'ai commencé tôt, vers 14 ans, c'était un verre de temps en temps, en famille et avec les copains. Sauf que j'aimais ça ! J'aimais l'ivresse que l'alcool me procurait. Ca me rendait heureux.
Radio Agora Côte d’Azur, Corinne et Dominique (22:51)
« Peu importe d’où vous arrivez, peu importe pourquoi ; l’important, c’est que vous soyez ici. »
Et puis l’ivresse a disparu… il ne restait que l’alcool…
Ce que tu fuis te suit, ce à quoi tu fais face s’efface
« L’alcool : ils en parlent pour s’en libérer »
« On me disait : si tu nous aimes, arrête de boire. Mais ça n’a rien à voir avec l’amour. (…) On est dirigé par l’alcool ».
Après le premier verre, je ne peux plus m’arrêter
« Je croyais être la seule femme alcoolique »
J'ai arrêté de boire à 43 ans. Ma fille avait alors 14 ans et mon fils 6 ans. Je croyais être la seule mère de famille qui buvait et qui cachait ses bouteilles. Quelle ne fut pas ma surprise d'en rencontrer d'autres autour des tables des réunions.
« Je ne buvais plus pour être bien mais pour ne plus être mal. »