TÉMOIGNAGES

« Au début, ce n’était pas méchant, basé sur la convivialité »
Si j'ai commencé tôt, vers 14 ans, c'était un verre de temps en temps, en famille et avec les copains. Sauf que j'aimais ça ! J'aimais l'ivresse que l'alcool me procurait. Ca me rendait heureux.
« Oui, mais moi, ce n’est pas pareil ! »
Lorsque je buvais, personne ne pouvait me comprendre. Mes problèmes étaient les plus lourds, personne n’avait autant de souffrance morales que moi. Mon enfance, mon passé me faisaient mal et ma vie n’était qu’un ramassis d’incompréhensions, d’insatisfactions, de solitude.
Je me sens libre de tous mes choix, parce ce que je suis devenue abstinente.
Létizia, alcoolique
« L’alcool : ils en parlent pour s’en libérer »
« On me disait : si tu nous aimes, arrête de boire. Mais ça n’a rien à voir avec l’amour. (…) On est dirigé par l’alcool ».
Acteur de ma vie et non un spectateur, comme je l’étais dans l’alcool
Après le premier verre, je ne peux plus m’arrêter
« Ce n’est pas ce qu’on boit, ni à quel moment, ni à quel endroit, ni avec qui, ni à quelle fréquence qui importe, c’est ce que le premier verre nous fait. »
Agnès sur La Radio Libre de Vivi : un alcoolisme très progressif (30:48)
Europe 1, novembre 2015 : je pensais que c’était impossible d’arrêter de boire, comme c’est impossible d’arrêter de respirer (1:18)