TÉMOIGNAGES

Jean-Christophe, alcoolique
« Chez les AA, vous n’êtes plus seul. »
Europe 1, novembre 2015 : je pensais que c’était impossible d’arrêter de boire, comme c’est impossible d’arrêter de respirer (1:18)
« 8 heures du matin »
Avaler mon premier café. Et maintenant les mains qui commencent à trembler. Regard sur la pendule : 8h15. Deuxième café. Le siroter. 8h30. Faire quelque chose. Mon lit. La vaisselle. Non, aller fumer une cigarette et regarder le paysage. Vide. Mon regard est vide, mon cœur est vide, ma tête est vide, ma vie est vide, tout est vide autour de moi.
« Ce que j’ai à faire est simple, mais pas facile. »
Et puis l’ivresse a disparu… il ne restait que l’alcool…
« Ce n’est pas ce qu’on boit, ni à quel moment, ni à quel endroit, ni avec qui, ni à quelle fréquence qui importe, c’est ce que le premier verre nous fait. »
Je suis né en 1981 à Rouen
Mon premier verre, je me le sers seul, un après-midi, chez mes parents. Un verre rempli du whisky de mon père, qui passe mal - j’ai quinze ans - mais que je bois quand même...
Témoignage d’Anne – La liberté de ne plus boire – Langue des Signes Française
Le témoignage d’Anne est signé en langue des signes française par une intervenante spécialisée dans la surdité et des troubles associés, bénévole non membre AA.
Chakir, alcoolique