J’arrête de boire seulement pour 24 heures
TÉMOIGNAGES
Nous ne regretterons pas plus le passé que nous ne voudrons l’oublier
Europe 1, novembre 2015 : je pensais que c’était impossible d’arrêter de boire, comme c’est impossible d’arrêter de respirer (1:18)
« Je suis venu chez les AA pour arrêter de boire, j’y suis resté pour apprendre à vivre. »
Personne ne t’oblige à ne pas boire
« Oui, mais moi, ce n’est pas pareil ! »
Lorsque je buvais, personne ne pouvait me comprendre. Mes problèmes étaient les plus lourds, personne n’avait autant de souffrance morale que moi. Mon enfance, mon passé me faisaient mal et ma vie n’était qu’un ramassis d’incompréhensions, d’insatisfactions, de solitude.
« Peu importe d’où vous arrivez, peu importe pourquoi ; l’important, c’est que vous soyez ici. »
« L’alcool : ils en parlent pour s’en libérer »
« On me disait : si tu nous aimes, arrête de boire. Mais ça n’a rien à voir avec l’amour. (…) On est dirigé par l’alcool ».
« 8 heures du matin »
Avaler mon premier café. Et maintenant les mains qui commencent à trembler.
Regard sur la pendule : 8h15. Deuxième café. Le siroter.
8h30. Faire quelque chose. Mon lit. La vaisselle. Non, aller fumer une cigarette et regarder le paysage. Vide. Mon regard est vide, mon cœur est vide, ma tête est vide, ma vie est vide, tout est vide autour de moi.
« Je ne buvais plus pour être bien mais pour ne plus être mal. »

