TÉMOIGNAGES

« Ce n’est pas ce qu’on boit, ni à quel moment, ni à quel endroit, ni avec qui, ni à quelle fréquence qui importe, c’est ce que le premier verre nous fait. »
Radio Agora Côte d’Azur, Corinne et Dominique (22:51)
Ce que tu fuis te suit, ce à quoi tu fais face s’efface
Edith, 45 ans : une femme alcoolique
Je m’appelle Edith, j’ai 45 ans et je suis alcoolique, mais abstinente depuis le 4 novembre ; en fait, depuis le jour où ma route a croisé l’association des Alcooliques anonymes. Pourtant, dieu sait tout ce que j’avais pu faire pour tenter de devenir abstinente avant de les rencontrer.
Acteur de ma vie et non un spectateur, comme je l’étais dans l’alcool
Témoignage d’Anne – La liberté de ne plus boire – Langue des Signes Française
Le témoignage d’Anne est signé en langue des signes française par une intervenante spécialisée dans la surdité et des troubles associés, bénévole non membre AA.
« Peu importe d’où vous arrivez, peu importe pourquoi ; l’important, c’est que vous soyez ici. »
Et puis l’ivresse a disparu… il ne restait que l’alcool…
« Je croyais être la seule femme alcoolique »
J'ai arrêté de boire à 43 ans. Ma fille avait alors 14 ans et mon fils 6 ans. Je croyais être la seule mère de famille qui buvait et qui cachait ses bouteilles. Quelle ne fut pas ma surprise d'en rencontrer d'autres autour des tables des réunions.
« Lorsqu’il me fallait un verre, je pouvais aller n’importe où. Je devrais donc être prêt à assister aux réunions pour me rétablir. »