TÉMOIGNAGES

Létizia, alcoolique
« 8 heures du matin »
Avaler mon premier café. Et maintenant les mains qui commencent à trembler. Regard sur la pendule : 8h15. Deuxième café. Le siroter. 8h30. Faire quelque chose. Mon lit. La vaisselle. Non, aller fumer une cigarette et regarder le paysage. Vide. Mon regard est vide, mon cœur est vide, ma tête est vide, ma vie est vide, tout est vide autour de moi.
« J’ai passé la majorité de ma vie avec l’alcool. Un jour, je me suis réveillé, j’étais mort, il ne restait rien en moi. »
Claire sur France Bleue : l’alcool n’est pas une fatalité (1:59)
Europe 1, novembre 2015 : je pensais que c’était impossible d’arrêter de boire, comme c’est impossible d’arrêter de respirer (1:18)
« Je pensais qu’une vie sans alcool était impossible pour moi »
...c’était synonyme d’une vie triste, lugubre, froide sans goût… C’était tout simplement inconcevable. Etre alcoolique, ce n’est déjà pas terrible vis-à-vis des autres, alors une femme alcoolique … impossible ! L'alcool s'est installé dans ma vie petit à petit, et progressivement l'avait envahie. Je n'ai rien vu arriver !
Je me sens libre de tous mes choix, parce ce que je suis devenue abstinente.
« Je croyais être la seule femme alcoolique »
J'ai arrêté de boire à 43 ans. Ma fille avait alors 14 ans et mon fils 6 ans. Je croyais être la seule mère de famille qui buvait et qui cachait ses bouteilles. Quelle ne fut pas ma surprise d'en rencontrer d'autres autour des tables des réunions.
Une vie joyeuse était possible
Comment j’ai réussi à arrêter de boire
Lorsque j'ai poussé la porte des Alcooliques anonymes la première fois, j'étais complètement désespéré. Je ne voyais plus aucune solution pour vivre dans ce monde sans souffrir. Ma vie ne se...