TÉMOIGNAGES

« Lorsqu’il me fallait un verre, je pouvais aller n’importe où. Je devrais donc être prêt à assister aux réunions pour me rétablir. »
« 8 heures du matin »
Avaler mon premier café. Et maintenant les mains qui commencent à trembler. Regard sur la pendule : 8h15. Deuxième café. Le siroter. 8h30. Faire quelque chose. Mon lit. La vaisselle. Non, aller fumer une cigarette et regarder le paysage. Vide. Mon regard est vide, mon cœur est vide, ma tête est vide, ma vie est vide, tout est vide autour de moi.
Edith, 45 ans : une femme alcoolique
Je m’appelle Edith, j’ai 45 ans et je suis alcoolique, mais abstinente depuis le 4 novembre ; en fait, depuis le jour où ma route a croisé l’association des Alcooliques anonymes. Pourtant, dieu sait tout ce que j’avais pu faire pour tenter de devenir abstinente avant de les rencontrer.
Et puis l’ivresse a disparu… il ne restait que l’alcool…
« Je suis venu chez les AA pour arrêter de boire, j’y suis resté pour apprendre à vivre. »
Europe 1, novembre 2015 : je pensais que c’était impossible d’arrêter de boire, comme c’est impossible d’arrêter de respirer (1:18)
Je suis né en 1981 à Rouen
Mon premier verre, je me le sers seul, un après-midi, chez mes parents. Un verre rempli du whisky de mon père, qui passe mal - j’ai quinze ans - mais que je bois quand même...
Un grand reportage de Juliette Moyer sur RCF Allier, diffusé le 7 décembre 2019, avec Xavier, Eliane, Janphi, Didier et Valérie (56:06)
Chakir, alcoolique
Personne ne t’oblige à ne pas boire