TÉMOIGNAGES

« Ce n’est pas ce qu’on boit, ni à quel moment, ni à quel endroit, ni avec qui, ni à quelle fréquence qui importe, c’est ce que le premier verre nous fait. »
Je suis né en 1981 à Rouen
Mon premier verre, je me le sers seul, un après-midi, chez mes parents. Un verre rempli du whisky de mon père, qui passe mal - j’ai quinze ans - mais que je bois quand même...
Et puis l’ivresse a disparu… il ne restait que l’alcool…
« Je croyais être la seule femme alcoolique »
J'ai arrêté de boire à 43 ans. Ma fille avait alors 14 ans et mon fils 6 ans. Je croyais être la seule mère de famille qui buvait et qui cachait ses bouteilles. Quelle ne fut pas ma surprise d'en rencontrer d'autres autour des tables des réunions.
Je ne suis pas coupable de ma maladie mais je suis responsable de mon rétablissement
« Lorsqu’il me fallait un verre, je pouvais aller n’importe où. Je devrais donc être prêt à assister aux réunions pour me rétablir. »
Ce que tu fuis te suit, ce à quoi tu fais face s’efface
Agnès sur La Radio Libre de Vivi : un alcoolisme très progressif (30:48)
On m’a dit : tu viens quand tu veux…
Avec les AA, je suis tombée amoureuse de la vie.