TÉMOIGNAGES

Jean-Christophe, alcoolique
« Oui, mais moi, ce n’est pas pareil ! »
Lorsque je buvais, personne ne pouvait me comprendre. Mes problèmes étaient les plus lourds, personne n’avait autant de souffrance morale que moi. Mon enfance, mon passé me faisaient mal et ma vie n’était qu’un ramassis d’incompréhensions, d’insatisfactions, de solitude.
« Jean-Pierre, ce miraculé »
Pour lui tout a commencé à 17 ans...avant la trentaine, l'alcool festif ne suffisait plus...
Europe 1, novembre 2015 : je pensais que c’était impossible d’arrêter de boire, comme c’est impossible d’arrêter de respirer (1:18)
Personne ne t’oblige à ne pas boire
« Au début, ce n’était pas méchant, basé sur la convivialité »
Si j'ai commencé tôt, vers 14 ans, c'était un verre de temps en temps, en famille et avec les copains. Sauf que j'aimais ça ! J'aimais l'ivresse que l'alcool me procurait. Ca me rendait heureux.
« L’alcool : ils en parlent pour s’en libérer »
« On me disait : si tu nous aimes, arrête de boire. Mais ça n’a rien à voir avec l’amour. (…) On est dirigé par l’alcool ».
Quinze ans d’alcoolisme et quatre cures
J’ai cherché la solution qui me permettrait de vivre comme tout le monde. J’ai pour cela effectué quatre cures. La dernière cure a été très différente. J’ai mis en place la fréquentation régulière des réunions AA,
« Mon rétablissement est un processus, pas un évènement. »
« Je ne buvais plus pour être bien mais pour ne plus être mal. »