TÉMOIGNAGES

Létizia, alcoolique
Agnès sur La Radio Libre de Vivi : un alcoolisme très progressif (30:48)
« Je ne buvais plus pour être bien mais pour ne plus être mal. »
Etre fidèle à moi-même et oser être moi-même.
Je ne suis pas coupable de ma maladie mais je suis responsable de mon rétablissement
« Oui, mais moi, ce n’est pas pareil ! »
Lorsque je buvais, personne ne pouvait me comprendre. Mes problèmes étaient les plus lourds, personne n’avait autant de souffrance morale que moi. Mon enfance, mon passé me faisaient mal et ma vie n’était qu’un ramassis d’incompréhensions, d’insatisfactions, de solitude.
Comment j’ai réussi à arrêter de boire
Lorsque j'ai poussé la porte des Alcooliques anonymes la première fois, j'étais complètement désespéré. Je ne voyais plus aucune solution pour vivre dans ce monde sans souffrir. Ma vie ne se...
« 8 heures du matin »
Avaler mon premier café. Et maintenant les mains qui commencent à trembler. Regard sur la pendule : 8h15. Deuxième café. Le siroter. 8h30. Faire quelque chose. Mon lit. La vaisselle. Non, aller fumer une cigarette et regarder le paysage. Vide. Mon regard est vide, mon cœur est vide, ma tête est vide, ma vie est vide, tout est vide autour de moi.
Acteur de ma vie et non un spectateur, comme je l’étais dans l’alcool
« Au début, ce n’était pas méchant, basé sur la convivialité »
Si j'ai commencé tôt, vers 14 ans, c'était un verre de temps en temps, en famille et avec les copains. Sauf que j'aimais ça ! J'aimais l'ivresse que l'alcool me procurait. Ca me rendait heureux.