TÉMOIGNAGES

Ce que tu fuis te suit, ce à quoi tu fais face s’efface
J’arrête de boire seulement pour 24 heures
« Au début, ce n’était pas méchant, basé sur la convivialité »
Si j'ai commencé tôt, vers 14 ans, c'était un verre de temps en temps, en famille et avec les copains. Sauf que j'aimais ça ! J'aimais l'ivresse que l'alcool me procurait. Ca me rendait heureux.
« Oui, mais moi, ce n’est pas pareil ! »
Lorsque je buvais, personne ne pouvait me comprendre. Mes problèmes étaient les plus lourds, personne n’avait autant de souffrance morale que moi. Mon enfance, mon passé me faisaient mal et ma vie n’était qu’un ramassis d’incompréhensions, d’insatisfactions, de solitude.
Radio Agora Côte d’Azur, Corinne et Dominique (22:51)
« Ce n’est pas ce qu’on boit, ni à quel moment, ni à quel endroit, ni avec qui, ni à quelle fréquence qui importe, c’est ce que le premier verre nous fait. »
« J’ai passé la majorité de ma vie avec l’alcool. Un jour, je me suis réveillé, j’étais mort, il ne restait rien en moi. »
« Je pensais qu’une vie sans alcool était impossible pour moi »
...c’était synonyme d’une vie triste, lugubre, froide sans goût… C’était tout simplement inconcevable. Etre alcoolique, ce n’est déjà pas terrible vis-à-vis des autres, alors une femme alcoolique … impossible ! L'alcool s'est installé dans ma vie petit à petit, et progressivement l'avait envahie. Je n'ai rien vu arriver !
Après le premier verre, je ne peux plus m’arrêter
Jean-Christophe, alcoolique