TÉMOIGNAGES

« Mon rétablissement est un processus, pas un évènement. »
Jean-Marie sur Radio Jeunes FM : ne pas boire pour un jour à la fois (1:15)
J’arrête de boire seulement pour 24 heures
« Je buvais pour étouffer une souffrance que je ne comprenais pas. »
« Je ne buvais plus pour être bien mais pour ne plus être mal. »
« Oui, mais moi, ce n’est pas pareil ! »
Lorsque je buvais, personne ne pouvait me comprendre. Mes problèmes étaient les plus lourds, personne n’avait autant de souffrance morale que moi. Mon enfance, mon passé me faisaient mal et ma vie n’était qu’un ramassis d’incompréhensions, d’insatisfactions, de solitude.
Je suis né en 1981 à Rouen
Mon premier verre, je me le sers seul, un après-midi, chez mes parents. Un verre rempli du whisky de mon père, qui passe mal - j’ai quinze ans - mais que je bois quand même...
Etre fidèle à moi-même et oser être moi-même.
« Chez les AA, vous n’êtes plus seul. »
« 8 heures du matin »
Avaler mon premier café. Et maintenant les mains qui commencent à trembler. Regard sur la pendule : 8h15. Deuxième café. Le siroter. 8h30. Faire quelque chose. Mon lit. La vaisselle. Non, aller fumer une cigarette et regarder le paysage. Vide. Mon regard est vide, mon cœur est vide, ma tête est vide, ma vie est vide, tout est vide autour de moi.